c’est un étrange mélange de toutes les douceurs du monde, le charme apparaît comme par magie, sur son visage assagi.
elle est belle, tant de parfums et d’auras bienveillantes qui émanent de son être — sans pour autant qu’elle arrive à le reconnaître.
lui dire des mots doux, des compliments, remède miracle pour qu’elle puisse se sentir vivante mais pourtant, il y a cette certaine gêne qui s’installe et elle se laisse tomber et se sent presque inutile par son humiliante façon de se détester.
prendre soin d’elle, c’est une chose qu’elle ne doit pas louper et pourtant devant le miroir, elle boude cette fausse image qu’elle se force à montrer.
la fleur qui chantonne des berceuses mélodieuses, que de merveilles pour le sommeil et faire oublier les attentes malheureuses.
au delà de tous ces petits gestes qui réchauffent les cœur meurtris, elle a une odieuse façon de se montrer courageuse, mais le courage, elle n’en a plus vraiment.
sa timidité reprend le dessus et elle a une envie constante de se gratter la joue, rougir la fine peau de son visage elle n’en a pas peur, elle préfère dissimuler l’angoisse plutôt qu’être de mauvaise humeur.
mais quelle mauvaise menteuse, quelle mauvaise amoureuse aussi, parfois tellement doucereuse qu’elle en écœure presque les bourreaux des cœurs, elle a juste besoin d’un peu de douceur, d’une attention qui puisse guérir toutes ses peurs.
c’est si facile pour elle de se passionner, sa curiosité donne envie de tout lui apprendre, d’encourager sa soif de comprendre et d’évoluer, elle se questionne sur tout, tend une main à n’importe qui, prend soin du plus pauvre et du plus fou.
anthea c’est un bout de jeune femme aimable malgré ses défauts, une fleur qui tente d’éclore encore plus ; elle veut simplement prouver ce qu’elle vaut.