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— solal meir enayatzadeh


Meir
Élixirologiste
jveux crever
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chrollo lucilfer — hxh
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Élixirologiste
Meir


Lun 5 Mar - 4:35
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MEIR
« vos tétons laids »
exilirologie : 8/10
médecine : 7/10
dextérité : 6/10
séduction : 5/10
finance : 1/10
alchimie : 3/10
FT
chrollo lucilfer — hunter x hunter          
nom
Enayatzadeh
prénoms
Solal Meir
pseudo
Meir (me’îr)
âge
26 ans (20/10/1300)
sexe
masculin
nationalité & lieu de vie
Alkarienne ; traîne son andante vers les celliers de Takamaru
origines
alkariennes, shohiennes

sexualité
pansexuel aromantique
situation maritale
daron putatif
situation financière
généralement erratique. Meir préfère exercer en échange d’un  livre, chambre, nourriture plutôt que d’un penny.

groupe
alchimistes
rôle
médecin exirologue, exote, toujours apprentis
rang
trois
métier
sensé soigner vos peccantes, picaros, poulbots et podencos
alchimie & exirologie
Meir maîtrise les bases rudimentaires de l’alchimie ; demeurant toutefois nullissime et désolant, n’ayant aucune affinité autre que théorique avec —et accuse une absence pédagogique. Il faut en revanche lui reconnaître des talents en exirologie ; car il innove, étrenne, transforme : fioles, parfums, maux. Il aime les banderoles de terres damasquinées, provoquer des érosions, aciduler votre suc, attenter vos nerfs, galvauder votre derme et vos fruits et légumes. Il s’est récemment fait tatouer des cercles sur les faces dorsales ainsi que sur ses scalpels.

signes distinctifs
Meir traîne sa charpente avec l’effluve du tabac, le front ouvert au ciel turquin, la peau déhâlée, l’œil obsidienne et l’indolence ravaudée dans le désordre par-dessus son crâne.

que pense ton personnage de l'ancien gouvernement et des soulèvements ?
Il abhorre les soulèvements autant qu’il en maudit l’ancienne gouvernance. Possédant la docilité d’un mouflet, celle un peu débile et trop sensible, Meir communie sa géhenne avec l’idée que les dissensions ont prévariqué, désagrégé et soulevé la misère. Il pense aux famines qui ont jalonné son enfance, aux causalités nécessaires car raisonnables car pour-le-bien-de-tous ; et à tous les bâtards dégingandés qu’il a du enterrer et dépouiller du vide. Il les a comptés, les crânes couchés, les piédestaux carnés. Ça le fait débagouler.
caractère
Meir, t’es une pétulance, un jargon sans ambages, des babillages faquins, la zèle patente, un nib d’outrecuidance que tu gangrènes dans ton sillage. Ton mépris calcine sans parcimonie. Tu dégoises des thrènes sans heurs, ayant désappris le langage des fleurs.

Obsessionnel, fasciné, la curiosité toujours dans l’excès. Pieds résignés, incapable de dépeupler tes idées. Orphelin, les étreintes du Darshan t’ont contristé. Tu craches libelles et remugles en ramage. Tu ne languis pas bagatelles, becquetances, rincettes, empires. Les compagnies jacassières te font délirer, creusent sous tes paupières des démences. Les ramdams austères te consternent. T’apprécies mieux les silences aux vibrations des foules. T’aimes bien te taire, Meir, car tout t’exaspère. Lecteur avide, dévoreur d’idéaux. Tu sais les contempler, tes pensées ; et t’aimes bien t’isoler afin de mieux les nommer, les peser, les célébrer. C’est quelque chose que tu n’abdiques jamais.

On te croit affectueux, tu es juste patelin, emplis de politesses choisies et de sincérités fuligineuses, de fadaises répétées et démodées. Méfiant, réservé, presque abject. Sûrement craintif. Les tronçons rachidiens prêts à se braquer, à reculer, devant toutes inclinaisons.  
facts
— En fait il existe pour lire.
— Ses  obligations morales calanchent au profit des progrès scientifiques.
— Possessif. Très hypocrite.
— Il sait beaucoup de choses inutiles, divers, comme quoi y a des fleurs ombelles, qu’il tire des bouquins.
—  Meir est probablement encore kleptomane, même s’il peut arguer le contraire. Y a des manières dont il ne peut s’en défaire.
— Il méprise énormément, ne l’exprime pas souvent, et s’agace tout aussi rapidement.
— Il n’aime pas consoler, rassurer, dorloter. Étant lui-même pessimiste.
— Patient mais autoritaire, il apprécie la ponctualité de ses pairs.
— Il a du mal à gérer ses finances parce qu’il ne sait pas répartir par priorité.
— Il n’a pas honte d’aguicher des veuves, des pères, des gosses et des vieux. Le putride ne le révulse pas et il n’est fasciné par aucune beauté.
— Il sait qu’il n’a pas assez d’affinités avec l’alchimie mais ça ne le dérange pas.
— Il recherche activement quelqu’un qui pourrait étancher sa soif de savoir.
— Son intérêt pour l’alchimie provient d’une peur irrationnelle des cadavres. Il se rassure dans son tabou, dans l’aspect prosaïque, dans l’impossibilité de transcender la mort.
— Il préfère dormir sur son flan droit.
— En 1315, il rate une expérimentation sur un ami. Après avoir passé huit mois à essayer de le guérir, il abandonne. Il en garde des regrets (surtout la haine d’avoir échoué, d’avoir été jeuné, ignare et sot et insouciant).
— Fumer l’aide à cesser toutes réflexions. Ça l’apaise. Et c’est notamment pour ça qu’il est pauvre.
— Vers 1316-1317, Meir a rencontré un orphelin fébrile et un peu pathétique. Il a décidé de le prendre sous son aile. Honnêtement il l’a séduit parce qu’il dégageait une fragrance régalienne.
— C’est un peu ça son problème, il a du mal à ne pas s’amouracher par intérêt.
— Il a été le disciple d’un exirologue par le passé, vers 1322, pendant presque deux ans, mais ce fut une expérience décevante.
— Il est très calme la plupart du temps. Il n’est peut-être pas serein. Mais il paraît calme oui. Il préfère examiner plutôt que se livrer aux violences.
— Il n’essaye plus vraiment d’être sociable depuis six ans. L’infinitésimal peut lui suffire. Même s’il préfère parfois garder les apparences et prétendre s’ébaudir dans la compagnie.
Histoire
À l’ombre d’une mansarde, à l’affolante clarté, les rêveries se manifestaient en tronçons de chairs. Des monceaux d’entrailles se déployaient en corolle face à tes torpeurs sévères ; la barbaque incaguait un ranci d’exuvie, provoquait chez toi des crispations d’enfant.

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Tes os prostrés exprimaient des calvaires. Ta carne, tendue comme des brides, semblable aux parades qui célébraient tes affres. Et au milieu de tes murmures insalubres, tes yeux goûtaient aux voluptés amorties, tes narines crapotaient absès, pestilences et chancres. Tes ongles scindaient dans le vide, écoutaient les poils pousser, caressaient avec impunité phallus, limbes, vertèbres. Un tremblement fluctuait, t’achalait quelques fois.

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Tu déposais quelques baisers aux creux des hanches cassées, respirais les frissons vagues, percalisés. Les bras boulus crispés aux fémurs, tu consolais les lèvres affriandées, l’âme d’un amant affligé. Deux doigts aggravés dans la poussière, traçant les rondeurs presque maternelles de sa bédaine, tu ignorais les ruines égrenées, épris d’obsessions solennelles. Et très loin des venelles artérielles, sous tes regards opiacés, les blancs talus débordaient de sang, criblés de brutalités.

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Voûté dans l’ennuie ; livré aux répugnances d’un monde étroit ; pourléché par ruines, famines ; tu avais désapprouvé toutes prodigalités. Tu t’étais façonné monoch, patient mais méprisant. Être de vrai flou, d’une turbulence fait pour troubler la cervelle. C’est dans le musc que tes éminences avaient trempé, que ton relent avait macéré, jusqu’à des puanteurs lacrymales que tu ne parvenais plus à transcender.

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Autour de toi, l’engeance émacié éployait par milliers des chapelets mordorés de soldats, d’hétaïres, de retraités, tous macchabés. Vous succombiez sous les remparts, renversés, cloués, égrotants, abbatis dans vos logorrhées. Ignorés surtout, putains d’un ébat aberré. Vos sépulcraux colonisés par des gouapes trop verveux vous donnaient l’air de rancir. Pauvre gamin agueusie aux rhumatismes fats, dégoûté, épouvanté, fasciné par filons et barcarolles mythiques. Tes élans en quête d’une onde plus torve, d’une timide rosée, de sulfur, d’urine, mercure, déterraient de palpables peurs.

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Oh, ce que tu la cherchais cette semence, et une fois essaimée, qu’est-ce qu’elle t’éclaboussait !, qu’est-ce qu’elle t’injuriait ! Tu fredonnais des désordres, bivaquais à la craie des caprices, des poèmes pleins de décrets, des formules magiques désenivrés. Étalé sur des ribotes de chairs, loin des fouillis de fleurs et des houles nubiles, t’élucidais l’étude des physionomies. Chancelant. Ne comprenant. Débordant d’une patine âcre, périgée. Combien de grammes d’hydrogène faut-il pour finalement se mêler à l’azur, pour triompher comme un petit jésus ? Combien d’années encore, avant que tu ne sois vaincu ? Combien de cantiques, d’éternités, de rues tannées par le silence, de pans de sables et d’herbes et d’haillons ?





_______________________


TLDR :

Enfance épanchée dans la morgue familiale, engendre adorations et frayeurs des morts - qu’il doit rincer, nettoyer, décorer. Bled paumé victimisé par les conflits. Disettes et exodes intenses durant sa pubescence. Mépris contre l’ignorance falsifié des autorités. Larcins de bouquins, de mies de pains et autres pénuries. 1311 découvertes de l’alchimie puis de l’exirologie. 1313 obsédé par ses expérimentations, ses dissections et réflexions sur charognes, cadavres puis humains. S’accable d’accidents en 1315, de livres, de livres de livres et de livres et encore et encore. De 1316 à 1322, immense errance. Cesse de socialiser en 1320. Daron adoptif depuis 16-17 environs. Sinon les pavés au dessus c’est juste Meir en extase devant des morts.
Mon twitter c'est @PaindorePerdu. Ma passion c'est de tchipper les gens. Je veux sans cesse crever & il m'arrive d'écrire comme un blédard.

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Konigreich
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Lun 5 Mar - 11:17
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Quel personnage fascinant que ce Meir. Le fait qu'il existe pour lire, c'est très relatable + tant de petits détails qui le rendent vraiment attachants en fait. Et Chrollo c'est mon amour.
Bienvenue officiellement. (:

La Vérité
Votre Dieu
— solal meir enayatzadeh Dp0t
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720

Votre Dieu
La Vérité


Dim 18 Mar - 22:20
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ENAYATésouhaits
.... attends, quoi ?
Tout d’abord, avant de rentrer dans le vif de la validation, nous tenons à présenter nos excuses pour l’attente : la honte repose sur nos frêles épaules qui croulent de nos IRL chronophages (et de l’inexistence de notre organisation aussi apparemment erf), donc pardon, oups, mea culpa, nous sommes désolés (avec beaucoup d’amour).
lonely

ENFIN ! Parlons avant toute chose du visuel qui dépote des grands-mères (parce que rien que pour chrollo lucilfer je dis yes yes sir), merveilleux choix que voilà, je suis d’une telle joie. De plus, je tiens à accorder une mention honorable au sous-titre, qui m’a fait faire des bulles dans mon thé.

Plus sérieusement, je me suis délectée de Meir, qui a l’air d’être un satané mouflon énergumène asocial (sacrément fascinant ceci dit) mais renforcé par ton vocabulaire, l’ensemble est un véritable régal qui a ravivé mon cerveau exténué (par ailleurs +1 pour « fadaises », que je n’avais pas entendu depuis un bon moment). La fascination que l’on porte à Meir est notamment accrue par son enfance passée dans la morgue familiale et par son rapport aux morts : toute la partie admiration/exaltation devant les cadavres est excellente, et quand bien même à la première lecture on ne parvient à saisir tout l’ampleur du moment, la seconde est éclairante, et me laisse en stase à mi-chemin entre un fervent émerveillement devant tant de poésie et un certain malaise de par la vénération de Meir à ce propos (mais c’est d’un lyrisme béat, donc au diable).

Meir est un personnage vraiment singulier qui me donne envie d’en savoir plus sur ses (rares ?) interactions, ses expérimentations, ses dérives et dévers (et le tout servit avec ta plume gorgée d’un vocabulaire sublime, que demande le peuple).
Je ne vais pas trainer en longueur, Meir est une perle qui mérite bien sa place en ce haut lieu. Sur ce, c’est avec un immense plaisir que je valide ta présentation, et te souhaite la bienvenue sur Acclamatis, malgré notre réputation de SNCF qui commence à se faire ressentir (arf).

spock De l’amour sur ton faciès d’ange, félicitations !

félicitations
Avant toute chose, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar, ainsi que ton alchimie au besoin. Tu seras ensuite libre de créer des liens avec les autres, de même que faire une demande de rp.

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