Certains parlaient d’une malédiction qui pesait sur le pays, le condamnant à des guerres sans fins tandis que d'autres prônaient l’incompétence des anciens gouvernements, les jugeant trop rattachés aux combats, à la servitude et à la mort. Le peuple en colère avait levé les armes dans le but de faire tomber l’Etat et de le reconstruire. Cependant, le système militaire n’avait pas été proscrit et par les circonstances des événements, un jeune général fut propulsé au sommet, devenant ainsi premier Chancelier de l’Etat d'Alkar, empli de promesses nouvelles et de projets futurs. Les tensions qui grondaient dans la Fédération s’amoindrirent et permirent même l’étincelle nouvelle d’une alliance hypothétique avec Shohei. Le Chancelier, afin de sceller une union entre les puissances respectives, fit route vers l’Est en quête d’accords et de négociations. Afin d’assurer la stabilité d'Alkar, suite à son départ, il fit quérir son bras droit –le général Galen– et confiant de sa loyauté certaine, délaissa en ses mains les rênes de la Fédération fraîchement apaisée. Satisfait des avancements des négociations dans l’Est et hâtif d'étouffer les cendres révolutionnaires qui rougeoyaient encore, le gouvernement entreprit un discours durant lequel le Général Galen s’adressa à la Nation vantant dès lors la progression de l’accord et cela sans rompre le traité Leistunien de non-agression vieux de plusieurs décennies. Et alors que la foule applaudissait à ses dires, un unique coup de feu sonna le glas de l'idéalisme transcendant conjointement à l’existence du général Galen. Cette mésaventure entraîna le retour précipité du Chancelier et de ce fait la suspension immédiate des négociations avec Shohei. L’enquête révéla la présence d’un sniper isolé mais aucun autre indice ne fut trouvé. Si à ce jour les recherches n’ont toujours pas abouti, les tensions anciennes comme nouvelles ne cessent de croître au sein d'Alkar, nourries notamment par les non-agissements du gouvernement à l’égard des négociations de l’Est, toujours suspendues jusqu’alors.